Les coaches des relais belges vont connaître un problème de luxe
Un commentaire signé Laurent Monbaillu.
- Publié le 12-05-2019 à 20h01
Un commentaire signé Laurent Monbaillu. Paradoxalement, la qualification de nos trois équipes de relais 4 x 400 m, ce week-end, au Japon, pour les prochains championnats du monde engendre une situation complexe et va entraîner un véritable casse-tête pour ceux qui en ont la charge.
À Doha, il va en effet falloir jongler entre les horaires, entre les épreuves, tant individuelles que collectives, ménager les ambitions et priorités personnelles des uns et des autres, et gérer les susceptibilités. Jacques Borlée a déjà eu un avant-goût, ces dernières années, de ce problème de luxe (que peu de petits pays rencontrent) avec des athlètes engagés sur 400 m comme en relais.
Carole Bam l’a découvert l’an dernier à l’Euro de Berlin, avec un effectif un peu trop étriqué, en cas de coup dur, pour espérer monter sur le podium. Désormais, la réussite des collectifs nationaux va accroître l’importance de faire les bons choix et de prendre des décisions difficiles. Sera-ce le rôle d’un... troisième coach ?